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OMC/agriculture La France privilégie les institutions multilatérales

Le ministre français de l'Agriculture Dominique Bussereau a estimé jeudi que "les institutions multilatérales", comme l'OMC, devaient rester le "forum privilégié pour réfléchir, se concerter et décider", sans pour autant exclure une réflexion sur le cadre des discussions.

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"Il n'est pas interdit de réfléchir à une gestion mondiale de l'agriculture qui (...) tiendrait mieux compte de la spécificité du domaine agricole", a déclaré M. Bussereau, lors du premier colloque organisé par le Mouvement pour une organisation mondiale de l'Agriculture (Moma). "Puisque les négociations du cycle de Doha sont pour le moment suspendues, nous devons profiter de cette situation pour approfondir notre réflexion et redonner un cadre cohérent aux négociations, si elles devaient reprendre", a ajouté M. Bussereau.

Le Moma, proche des syndicats majoritaires agricoles français, plaide pour que la dizaine de pays ou d'entités qui représentent 90% du commerce agricole mondial --Union européenne, Etats-Unis, Russie, Chine, Australie, Brésil, Inde, Canada, Argentine et Ukraine-- se réunissent, hors de l'OMC, au sein d'un "G10 agricole" pour définir les "principes de régulation et de gouvernance agricole mondiale".

Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a répété mardi que les efforts pour reprendre les négociations sur la libéralisation du commerce mondial butaient sur l'intransigeance des parties sur l'agriculture.

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